Il n'y a pas de problème, il n'y a que des professeurs
Jacques Prévert |
BlogSkidz is my blog for students in French Foreign Language. It aims to enhance the lessons using ICT and captivate the cultural curiosity of young students.
Il n'y a pas de problème, il n'y a que des professeurs
Jacques Prévert |
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“En rapprochant ses locuteurs, en leur permettant de s’ épanouir dans des horizons communs, les langues maternelles sont en effet une source d’inclusion sociale, d’innovation et d’imagination ; elles sont aussi une respiration pour la diversité culturelle et un instrument de paix."
Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO
via J'aime le français
Les langues sont des instruments puissants pour préserver et développer notre patrimoine matériel et immatériel. Toutes les initiatives visant à promouvoir la diffusion des langues maternelles servent donc non seulement à encourager la diversité linguistique et l'éducation multilingue, mais aussi à développer une plus grande sensibilisation aux traditions linguistiques et culturelles à travers le monde et à inspirer une solidarité fondée sur la compréhension, la tolérance et le dialogue.
via continentalfrench
Savoir +
L’initiative de célébrer une Journée internationale de la langue maternelle vient du Bangladesh. Elle a été approuvée à la Conférence générale de l’UNESCO en 1999 et est observée dans le monde entier depuis 2000.
Thème 2020:
" Langues sans frontières".
À l’occasion de la Journée internationale de la langue maternelle, célébrée chaque année le 21 février, l’UNESCO invite à célébrer la journée dans autant de langues que possible afin de rappeler que la diversité linguistique et le multilinguisme sont essentiels pour le développement durable.
La diversité linguistique est de plus en plus menacée à mesure que des langues disparaissent. 40% des habitants de la planète n’ont pas accès à un enseignement dans une langue qu’ils parlent ou qu’ils comprennent.
"Néanmoins, on constate des progrès dans le domaine de l’enseignement multilingue basé sur la langue maternelle, avec une prise de conscience croissante de son importance, en particulier pour les enfants d’âge préscolaire, et plus d’engagement en faveur de son développement dans la vie publique."
Les sociétés multilingues et multiculturelles existent à travers leurs langues, qui transmettent et préservent les savoirs et les cultures traditionnels de manière durable.
Aller + loin:
6 700 langues à travers le monde
4 000 sont parlées par les peuples autochtones
95 % d'entre elles pourraient disparaître d'ici à 2 100.
Les langues jouent un rôle déterminant dans le développement, qu'il s'agisse de :
promouvoir la diversité culturelle et le dialogue interculturel ;
renforcer la coopération ;
offrir à tous une éducation de qualité ;
construire des sociétés du savoir intégratrices ;
préserver le patrimoine culturel ;
mobiliser la volonté des pays pour appliquer les acquis des sciences et technologies au développement durable.
Activités:
Faire une recherche sur plusieurs langues : le choix aux élèves.
Si vous avez des étudiants dans votre classe qui parle une langue maternelle autre que le français, demandez-leur de a'exprimer dans la salle de classe pour que les collègues puissent se sensibiliser aux traditions linguistiques et culturelles des copains.
Suivre sur Twitter le hashtag #MotherLanguageDay dans les cours de langues étudiées à l'école: anglais, portugais, espagnol, allemand, langues régionales;
Suivre sur Twitter le hashtag #JournéedelaLangueMaternelle et ajouter des tweets de plusieurs étudiants, à propos du thème 2020;
Envoyer des tweets en langue maternelle - français langue maternelle, français seconde langue - en ajoutant le hashtag #JILM2020;
Ajouter la traduction du tweet, en plusieurs langues étudiés au collège, lycée.
" Toutes les langues nous apprennent que nous avons des racines un peu partout ".
Vassilis Alexakis, auteur d’un roman La langue maternelle
"L'Amour universel, la Non-violence et la Paix. L'Amour universel est supérieur à l'égoïsme; la Non-violence est supérieure à la violence, et la Paix est supérieure à la guerre".
Pratiquée par centres éducatifs de tout le monde, elle propose une formation permanente à l'esprit de concorde, de tolérance, de solidarité, de respect des droits de l'homme, de non-violence et de paix.
La méthode didactique appliquée à cette action d'éveil aux valeurs citées se doit d'être expérimentale pour permettre à chaque établissement scolaire de mettre en œuvre son approche pédagogique particulière.
Laissez-moi vous présenter ce message d’optimisme via UNICEF, une ode à “vivre ensemble”, que vous allez sûrement bien aimer. Et pourquoi pas en profiter pour le présenter à vos élèves?
Les Kids United est un groupe de musique paru en 2015 et composé de 6 enfants (aujourd’hui des adolescents) : Gloria, Erza, Esteban, Nilusi, Gabriel et Carla.
Messagers de l’UNICEF ! Ces jeunes avancent toujours main dans la main avec cette organisation "pour promouvoir et défendre les droits de l’enfant en reprenant les plus belles chansons qui célèbrent la paix et la tolérance."
La chanson “On écrit sur les murs” (2015) c’est une reprise de celle de Demis Roussos que vous pouvez écouter ici.
Voulez-vous connaître les paroles de la chanson ? Allez-y ! Faites-le en choisissant la bonne option.
Activités:
Travailler cette chanson en profondeur. Commencer par faire connaître les 6 enfants, entre 8-15 ans, maintenant des adolescents, messagers UNICEF ici;
L'aéroport de Zaventem de Bruxelles touché, puis le métro à la station Maalbeek. Des attentats ont visé Bruxelles, la capitale belge ce mardi matin, faisant plus de 30 morts et plus de 200 blessés.
L'émoi est partout! En Belgique, en France, en Europe et partout dans le monde. Hier, le 22 mars 2016, l'Europe s'est réveillée bouleversée. La Belgique était atteinte à Bruxelles, à l'aéroport de Zaventem et dans le metro à Maalbeek.
Le moteur de recherche Google (langue française) publie aujourd'hui, sur sa page d'accueil, un ruban noir.
La population mondiale et les internautes de toutes les religions y compris mulsumane, condamnent ces actes, se désolidarisent et demandent d'éviter des stigmatisations.
Les dessinateurs comme à Paris ont pris leurs crayons et convoquent la bande dessinée pour exprimer leur soutien à la Belgique, grand pays de la bande dessinnée. De nombreux artistes se sont mobilisés sur les réseaux sociaux pour exprimer leur émotion en dessin.
"On retrouve évidemment les personnages emblématiques de la bande dessinée belge, entre autres. Souvent en larmes ou bien drapés des couleurs belges, les héros dessinés, connus dans le monde entier, témoignent de leur tristesse et adressent leur soutien aux victimes des attaques terroristes."
Après #JeSuisCharlie, et #PrayforParis, les réseaux sociaux partagent les héros de la bande dessinée en hommage à Bruxelles.
Et les élèves?
Les écoles sont fermées. C'est la pause Pâques. Mais dans qunize jour les élèves reviendront. Ils parleront de cet attentat qu'ils on vu des jours et des jours, à la télé, dans les réseaux sociaux. Difficile d'y échapper. Les images sont diffusées en boucle.
Les images ont un impact plus fort que les mots sur le psychisme. Et il faut bien parler avec eux. Ils voudront exprimer leurs sentiments. Ils ont des copains musulmains qui n'ont rien à voir avec cette tragédie qui se répète depuis un an.
Comment trouver les mots justes ! Oui, il faut parler avec les élèves. Surtout, il faut les écouter. Et il faut répondre à leurs questions. Ils seront plus informés, ont écouté la famille, ils ont parlé avec leurs parents, grand parents, copains pendant les vacances.
Ne pas préparer un cours particulier. Juste se mettre à l'écoute des élèves. Et avoir quand même quelques supports pédagogiques.
Comment trouver les mots justes ! L'important? Demander aux élèves ce qu'ils ont ressenti face à l'injustice. Inviter les étudiants à partager avec vous leurs émotions.
Suivre la pensée des élèves et ne pas imposer nos mots ou idées. Laissez venir, les laisser s'exprimer, les rassurer aussi. Il ne faut pas hésiter à mettre de l'humain dans tout ça.
Il faudra accueillir les émotions, et donner des informations sans rentrer dans les détails complexes.
Il ne faut pas en tout cas leur faire croire qu'on a réponse à tout. Si on n'a pas de réponse, ne pas hésiter à dire qu'on ne sait pas.
Revenir sur ce qu’ils ont compris est important, car il faut que cela soit parlé, pour ne pas laisser les enfants et ados avec ce qu’ils imaginent partant des informations qu’ils ont vu et lu. Rectifier ce qu’ils n’ont pas bien compris et surtout répondre à leurs questions.
Faire passer la compréhension des idées et opinions de tous, le dialogue, aider à déveloper le sens critique, à condamner toute sorte d'intolérance, à valoriser la solidarité,les hommages, le respect de la vie humaine, et des idées de tous.
Proposer aux plus grands de vous rendre aux lieu de soutien.
Laisser la liberté aux élèves de s'exprimer visuellement à partir de ces héros de bande dessinée. Faire une expo/ hommage dans la bibliothèque du collège, lycée.
Bien conscients de leurs responsabilités, mais fragilisés, eux aussi, les enseignants se présenteront devant les élèves après Pâques.
Après tout, nous avons tous des élèves de plusieurs religions dans nos salles de classe. Ils sont tous amis et se respectent. Nous nous respectons tous dans nos différences.
Abasourdis devant la terreur au Bataclan*, les yeux humides, les passants présents aux abords des lieux des attentats de vendredi soir à Paris peinent samedi matin, "choqués", à réaliser la violence de les attaques sans précédent.
"Je ne comprends pas", dit Peggy, les yeux rouges, "très choquée". "C'est un endroit où les jeunes viennent faire la fête".
Pendant un concert des Eagles of Death Metal, un terrible attentat a eu lieu. Le groupe américain jouait. Et tout d'un coup...
Hommage sur place de la République aux victimes du Bataclan
Après #JeSuisCharlie, les réseaux sociaux partagent #PrayforParis. L'émoi est partout, en France, et dans le monde. Hier, le 13 novembre 2015. Six attaques de vendredi soir ont fait au moins 128 morts à Paris et près du Stade de France à Saint-Denis, où se tenait un match de football France-Allemagne.
Nouveau: "
Un "jardin du souvenir" en mémoire des victimes des attentats du 13 novembre 2015 va prochainement être créé à Paris (illustration)
Ce jardin sera érigé en mémoire des 130 victimes des attentats du 13 novembre 2015 survenus dans la capitale et à Saint-Denis.
Son emplacement reste à définir, mais le symbole est fort. Le conseil de Paris a voté la création d'un "jardin du souvenir", en hommage aux victimes des attentats de 2015, à Paris et à Saint-Denis.
Le "jardin du souvenir, accessible aux victimes et à leurs familles mais aussi à toutes les Parisiennes et les Parisiens" permettra de "rassembler, témoigner et garder la mémoire des victimes"; et "devra aussi jouer un rôle pédagogique et être un lieu de vie en hommage à toutes les victimes", selon la Ville de Paris.
Des équipes de psychiatres du Samu ont été mobilisés pour faire des maraudes dans le quartier du Bataclanpour repérer les personnes en état de choc, "les ramener à la réalité", "et repérer ceux qui sont susceptibles de développer un symptôme post-traumatique".
* Le Bataclan est une salle de spectacle parisienne édifiée par l'architecte Charles Duval en 1864. Son nom fait référence à Ba-ta-clan, opérette d'Offenbach.
L'établissement fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le
Les écoles sont fermées. Mais la semaine prochaine, les élèves reviendront. Iil faut bien parler avec eux. Ils ont out vu à a télé, aux réseaux sociaux et ils voudront exprimer leurs sentiments. Ils ont des copains musulmains qui condamnent les attentats.
Comment trouver les mots justes ! Oui, il faut parler avec les élèves. Surtout, il faut les écouter. Et il faut répondre à leurs questions.
Activités:
Pour ce lundi, ne pas préparer un cours particulier. Juste se mettre à l'écoute des élèves. Et avoir quand même quelques supports pédagogiques.
À midi (heure Paris) une minute de silence dans les établissements scolaires. Il faut expliquer en exposant à quoi ça sert ce moment de recueillement, comment ça va se passer. Tout va bien se passer bien que les enseignants affaire à des adolescents. Et un ado, souvent, ça aime provoquer. Ne craignez pas, si au début des cours de lundi, vous expliquez bien la symbolique de ce geste qui se répétera un peu partout dans le monde.
Comment trouver les mots justes ! L'important? Suivre la pensée des élèves et ne pas imposer nos mots ou idées. Laissez venir, les laisser s'exprimer, les rassurer aussi. Il ne faut pas hésiter à mettre de l'humain dans tout ça.
Il faudra accueillir les émotions, et donner des informations.Il ne faut pas en tout cas leur faire croire qu'on a réponse à tout. Si on n'a pas de réponse, ne pas hésiter à dire qu'on ne sait pas.
Revenir sur ce qu’ils ont compris est important, car il faut que cela soit parlé, pour ne pas laisser les enfants et ados avec ce qu’ils imaginent partant des informations qu’ils ont vu et lu. Rectifier ce qu’ils n’ont pas bien compris et surtout répondre à leurs questions.
Faire passer la compréhension des idées et opinions de tous, le dialogue, aider à déveloper le sens critique, à condamner toute sorte d'intolérance, à valoriser la solidarité, le respect de la vie humaine, et des idées de tous.
Bien conscients de leurs responsabilités, mais fragilisés, eux aussi, les enseignants se présenteront devant les élèves lundi matin.
Après tout, nous avons tous des élèves de plusieurs religions dans nos salles de classe. Ils sont tous amis et se respectent. Nous nous respectons tous dans nos différences.
#ParisJetAime
Près du Bataclan, contre les barrières du périmètre de sécurité, quelques roses rouges et blanches, laissées là par un passant.
Dessus, deux petits mots: "Pour les potes que je connaissais et que je ne connaissais pas, pour la vie". "Pour les anges du rock'n'roll".
(texte inspiré d'un reportage sur le Nouvel Observateur)
"Pourquoi nous haïr ? Nous sommes solidaires, emportés par la même planète, équipage d’un même navire."
Antoine de Saint-Exupéry, Terre des Hommes, 1939
L'émoi est partout, en France, et dans le monde. Hier, le 7 janvier 2015, douze personnes tuées, et onze gravement blessées, au siège d'un hebdo satirique, à Paris.
Le moteur de recherche Google (langue française) publie aujourd'hui, sur sa page d'accueil, le cartoon "Je suis Charlie".
La population mondiale et les internautes de confession musulmane condamnent ces actes, se désolidarisent et demandent d'éviter des stigmatisations.
"Je suis Charlie" est sur toutes les lèvres, sur presque toutes les photos de profil des réseaux sociaux, les pancartes des rassemblements de solidarité hier soir à Paris, à Bruxelles, à Londres, et aujourd'hui dans presque toutes les grande villes européennes et mondiales, les unes des journaux et même sur les panneaux d'affichage de certaines villes, et auto-routes françaises.
Ces trois mots et ce logo sont apparus en ligne immédiatement après l'annonce de l'attaque au siège de Charlie Hebdo. "Je suis Charlie" est né spontanément sur Twitter ce 7 janvier de la main d'un directeur artistique.
Et les élèves? Oui, il faut bien parler avec les élèves, ils ont tout vu sur la télé, aux réseaux sociaux et ils veulent comprendre et exprimer leurs sentiments.
Comment trouver les mots justes ! Oui, il faut parler avec les élèves. Surtout, il faut les écouter. Et il faut répondre à leurs questions.
Partout en France, de nombreuses classes ont rendu hommage aux victimes de l’attentat du 7 janvier 2015 à leur manière, à travers des initiatives relayées sur les réseaux sociaux.
La ministre de l’Éducation avait invité l’ensemble des enseignants à "répondre favorablement aux besoins ou demandes d'expression qui pourraient avoir lieu dans les classes".
Bien sûr, pas necéssaire de le demander. Les enseignants sont toujours touchés par les grandes causes et surtout comprennent et sont très attentifs aux besoins de leurs élèves.
Une minute de silence a été organisé, jeudi 8 janvier, à midi, dans les écoles, collèges et lycées conformément à la volonté du président de la République.
Mais pas seulement en France. Dans les écoles, collèges et lycées portugais la minute de silence a été faite en toute solidarité et respect.
La liberté d'expression touche à tous, et surtout ça se pratique tous les jours dans les cours de toutes disciplines. La liberté d'expression nous donne le plasir de parler, et d'écrire. Et le plaisir d'enseigner.
Activités:
Comment trouver les mots justes ! L'important? Suivre la pensée des élèves et non imposer nos mots.
Revenir sur ce qu’ils ont compris est important, car il faut que cela soit parlé, pour ne pas laisser les enfants et ados avec ce qu’ils imaginent des informations qu’ils ont vu. Rectifier ce qu’ils n’ont pas bien compris et surtout répondre à leurs questions.
L'important? Faire passer la compréhension des idées et opinions de tous, le dialogue, aider à déveloper le sens critique, à condamner toute sorte d'intolérance, à valoriser la solidarité, le respect de la vie humaine, et des idées de tous.
Après tout, nous avons tous des élèves de plusieurs religions dans nos salles de classe. Ils sont tous amis et se respectent. Nous nous respectons tous dans nos différences.
La citation de Saint-Exupéry que nous avons partagé avec vous au début de ce post, exprime tout.