Il n'y a pas de problème, il n'y a que des professeurs
Jacques Prévert |
BlogSkidz is my blog for students in French Foreign Language. It aims to enhance the lessons using ICT and captivate the cultural curiosity of young students.
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Louisa May Alcott, née le à Germantown en Pennsylvanie, US, et morte le à Boston, est une romancière américaine, connue surtout pour son roman Les Quatre Filles du docteur March (Little Women)
En 1942, grâce à des recoupements effectués à travers la correspondance de l'auteur et de ses éditeurs, on découvre que Louisa May Alcott a également écrit des nouvelles de type thriller, mais toujours de façon anonyme ou sous différents pseudonymes— dont le plus connu est A. M. Barnard. Choquants et violents pour l'époque, ces textes ont remporté un grand succès et ont permis à l'auteur de rembourser les dettes de sa famille. Au fur et à mesure des recherches, de nouveaux textes sont régulièrement exhumés et republiés.
Son journal intime et sa correspondance sont également publiés.
Google Doodle célèbre le 184e anniversaire de Louisa May Alcott
Aujourd'hui, le 29 novembre, Google, le motteur de recherche, rend hommage à Louisa-May Alcott, le jour de son 184e anniversaire. Le Doodle représente les personnages de son livre Les quatre filles du docteur March selon sa propre famille.
Louisa-May Alcott fut la comtesse de Ségur des petites américaines du XIXe siècle. La célèbre romancière Louisa May Alcott a bercé l'enfance de toute une génération dans Les quatre filles du docteur March avec son tableau d'une famille nordiste durant la guerre de Sécession.
Relire un des livres de mon enfance, celui qui a été longtemps posé sur ma table de nuit, qui m’a fait aimé la lecture, mais aussi qui a réveillé mon imagination au-delà de ma chambre.
Je l’ai tant lu et relu, que j’avais peur que cette lecture d’adulte ruine mes beaux souvenirs d’enfance, il n’en a rien été.
Bien sûr, s’il n’était pas autant ancré dans ma mémoire et dans mon cœur, j’aurais sans doute trouvé le quotidien de Meg, Jo, Amy et Beth bien douloureux, et ces jeunes filles au cœur pur et toujours sages, bien fades.
Alors, c'est avec tendresse que je découvre aujourd'hui des souvenirs de mon enfance en ouvrant la page Google sur mon smartphone.
Donc, je vous propose de découvrir ou relire les quatre soeurs attachantes, Meg, Jo, Beth et Amy, ainsi que leur mère Marmee? Laquelle préférez-vous? Moi j'ai toujours préféré Jo.
En 1865, aux États-Unis, la vie n'est pas facile pour cette famille dont le père est parti à la guerre, tandis que la mère trime dur pour soutenir les siens et aider les gens de son voisinage.
Une année, avec ses joies et ses peines, de la vie de Meg, Jo, Beth et Amy March, quatre sœurs âgées de onze à seize ans. Leur père absent – la guerre de Sécession fait rage et il est aumônier dans l’armée nordiste -, elles aident leur mère à assumer les tâches quotidiennes. Ce qu’elles font avec leur caractère bien différent : Meg, la romantique, qui va éprouver les émois d’un premier amour ; Jo, qui ne se départit jamais d’un humour à toute épreuve ; la généreuse Beth ; la blonde Amy, enfin, qui se laisse aller parfois à une certaine vanité…
Entre les larmes et les rires, les quatre filles apprennent à surmonter les épreuves de la vie et à devenir des adultes, en espérant le retour de leur père bien-aimé.
Née le 20 novembre 1832, deuxième d'une fratrie de quatre filles, elle est éduquée par un père philosophe dont les vues sur la manière d’élever des enfants sont exigeantes, et par Henry David Thoreau, le poète et enseignant-
Louisa-May se réfugie très tôt dans les mots. Elle rédige son premier roman en 1848, Fables de fleurs à 16 ans poussée par son précepteur et poète Henry David Thoreau afin de s'absoudre d'un quotidien trop étouffant, marqué par l'éducation rigoriste d'un père parfois violent et la pauvreté de la famille qui l'oblige à enchaîner les petits boulots.
Le tempérament parfois violent de son père et l'incapacité de celui-ci à pouvoir subvenir correctement aux besoins de sa famille donnent lieu à des conflits entre les parents de Louisa May et contraignent les quatre sœurs à travailler à un jeune âge.
Elle sera tour à tour professeur occasionnel, couturière, gouvernante, aide domestique et écrivain. Sa mère travaillera également aux œuvres sociales auprès des immigrants irlandais.
Tour aussi infirmière durant la Guerre de Sécession, et là la jeune auteure trouve finalement sa voie dans la lutte contre l'esclavagisme et pour la cause de l'émancipation des femmes.
En 1868, alors qu'elle prend la tête d'un journal destiné aux enfants, l'écrivain décide de rédiger un roman à l'intention de son lectorat et plus précisément des jeunes filles. Ainsi est créé: Les Quatre Filles du docteur March.
Un livre au confluent du roman d'apprentissage et du conte moraliste dressant une peinture inestimable de la vie américaine au XIXe siècle. L'auteure narre ainsi le quotidien (quelque peu autobiographique) d'une famille sans le sou tentant par tous les moyens de remédier à sa misère au prisme de liens sentimentaux extrêmement forts et d'expériences déterminantes.
Louisa May Alcott a écrit une trentaine de recueils pour adultes et enfants. Son œuvre littéraire sera régulièrement portée au grand écran. La plus belle d'entre elles reste sûrement celle de Mervyn LeRoy.
Un long-métrage tourné en 1949 qui voit notamment jouer Elizabeth Taylor (17 ans) dans le rôle de Amy March, la cadette des sœurs de la famille March, qui aspire à devenir une célèbre artiste.
Une autre adaptation rn 1978 en épisodes. Ce classique de la littérature américaine a connu de nombreuses adaptations au cinéma. La première en 1933 qui a valu au réalisateur George Cukor deux nominations aux Oscars. On notera que c’était Katharine Hepburn qui campait le personnage haut en couleur de Jo dans ce film à succès.
Une autre adaptation au cinéma date de 1994, dans laquelle on retrouva Winona Ryder, Kirsten Dunst, Claire Danes, Susan Sarandon, Gabriel Byrne et Christian Bale. Le film a été nommé à trois reprises aux Oscars,
Aux Etats-Unis, pendant la guerre de Sécession, madame March, dont le mari est au front, vit avec ses quatre filles, Amy, Meg, Jo et Beth. Elle les élève avec soin et tendresse, en dépit d'un état de pauvreté prononcé, qui n'empêche pas ces quatre aimables soeurs de se montrer bonnes et généreuses. Parfois, des querelles divisent le clan, mais l'imagination de Jo, qui écrit des pièces de théâtre que joue le quatuor, a vite fait de les effacer. Jo devient l'amie de leur jeune et nouveau voisin, Laurie Laurence. Grâce à cette relation, Meg et elle, les deux aînées, sont invitées au bal donné par la famille Laurence. C'est l'occasion pour elles d'échapper à la morosité de leur vie quotidienne et d'oublier pour un temps les problèmes d'argent...
Louisa May Alcott
portrait: George Healy
in the Louisa May Alcott Memorial Association collection, Concord, Mass
via Britannica
Ayant contracté la fièvre typhoïde durant son service pendant la guerre de Sécession, Louisa.May Alcott souffrira de problèmes de santé chroniques. Elle meurt à Boston le , deux jours après le décès de son père.
Activités:
On va découvrir Les quatre soeurs attachantes, Meg, Jo, Beth et Amy, ainsi que leur mère Marmee. Laquelle préférez-vous? Moi j'ai toujours préféré Jo.
Relire Les quatre filles du docteur March
Voir un des films adapatés de l'oeuvre Les quatre filles du docteur March
Ce Doodle a fait mes joies. Des mémoires de mon enfance et les premiers moments de lecture, doux moments que je garde toujours. J'adore la lecture.
Connaît-on vraiment ses parents? Anouk, 14 ans, découvre brutalement un autre visage de sa mère, à la faveur de l'incontournable stage d'observation de troisième qu'elle effectue dans la compagnie d'assurances où celle-ci travaille.
Une semaine d'immersion dans le monde adulte de l'entreprise, avec ses petits arragements et ses grandes lâchetés, qui bientôt scelle son jeune destin. Entre parcours initiatique, fêlure et premières responsabilités assumées, une forme d'adieu à l'enfance.
Sorti le9 novembre dernier dans les salles le nouveau film de Marc Fitoussi avec la talentueuse Emilie Dequenne dans le premier rôle Maman a tort.
Le titre est super, mais il est de Mylène Farmer (son tube de 1984), il faudrait en rester là? Le film est à la fois cruel et plein de charme.
Synopsis:
Anouk, 14 ans, a hâte d'effectuer son stage d'observation de troisième dans la compagnie d'assurances où travaille sa mère Cyrielle. Mais dès le premier jour, l'adolescente se voit confier le rangement d'un placard rempli de dossiers. Une tâche qu'elle trouve ingrate et sans aucun interêt.
Pire, au fil de cette semaine d'immersion, Anouk découvre brutalement un autre visage de sa mère, celle d'une femme froide et insensible à la détresse d'une jeune mère de famille endettée qui risque d'être expulsée du jour au lendemain.
La jeune fille est alors confrontée au monde adulte de l'entreprise, avec ses petits arrangements et ses grandes lâchetés.
Une mère, Cyrielle et sa fille Anouk face au fameux problème du stage d’observation en entreprise.
Le film s’ouvre sur un dîner au restaurant entre le père et la fille - le père ne peut évidemment pas nourrir sa fille lui-même - et celle-ci a l’appétit coupé. Pourquoi ? Parce que le stage qu’il lui avait trouvé se casse la figure et qu’elle se retrouve sans rien - les pères sont des incapables, ils mettent leur(s) enfant(s) dans des situations épouvantables.
La mère - Emilie Dequenne - n’a donc pour seule solution que de régler elle-même le problème et d’embarquer sa fille dans le monde merveilleux d’une compagnie d’assurance où elle travaille.
Anouk, 14 ans, est furieuse contre son père, qui ne l'a pas assuré. Il lui avait garanti un stage à la télévision - ce fameux stage d'observation obligatoire de troisième -, mais le projet s'est avéré foireux.
Pour remédier à cette mésaventure de dernière minute, la mère (Emilie Dequenne), séparée du père, se propose de la prendre dans la compagnie d'assurances où elle travaille, mais dans un autre service.
Malgré tout, elles sont amenées à partager quelques moments ensemble, le matin et le soir, lors des trajets en RER, le midi à la cantine. Elles se croisent, aussi, dans les couloirs et l'ascenseur. Anouk voit sa maman parler avec des collègues, subir sa hiérarchie. Dans ce cadre professionnel, ce n'est plus tout à fait la maman qu'elle connaît.
Marc Fitoussi revient sur les relations mère/fille, en mettant en scène un duo impeccable entre une jeune mère déjà épuisée par la vie, et et une ado qui la découvre de plein fouet.
Anouk, ado de 14 ans, enfant gâtée au grand cœur, vit entre son père, trentenaire décontracté et sympathique, et sa mère plutôt du genre stressée. Quand son père lui annonce que l’ami qui devait la prendre en stage s’est rétracté, sa mère ne voit pas d’autre solution que de la prendre avec elle au sein de la Compagnie la Serenita, bien mal nommé.
Anouk, pendant son stage, a charge de ranger un cagibi (au moins elle saura ensuite ranger sa chambre). Les deux employées qui lui donnent des ordres sont des mégères (évidemment). Le chef immédiat de la mère est odieux (les petits chefs le sont toujours).
Dans le hall, en quittant le bureau, la mère est alpaguée par une femme (forcément issue de l’immigration) et ses enfants. Cette famille va dormir à la rue, son mari vient de mourir (finalement les pères ont le choix d’être des incapables ou des morts, c’est leur fonction) et l’assurance refuse de l’indemniser au nom d’un état de santé litigieux et dissimulé (soi-disant). Cyrielle promet qu’elle jettera un œil sur le dossier.
Dès lors, Anouk houspille la mère et s’arrangera pour découvrir un système scandaleux et atroce. Il y aura une scène d’explication entre la mère et la fille, où la première avoue pourquoi elle prend «un petit comprimé chaque soir» pour tenir. Maman a tort.
Entre violence et fraîcheur, Maman a tort est une chronique sociale douce-amère qui devrait plaire aux plus grands pour sa critique acerbe et étayée du monde du travail et aux plus jeunes pour l’enthousiasme communicatif de sa jeune héroïne.
Un film à voir avec la classe? Quelle valeur du travail transmet-on à nos enfants ? "Quid de nos compromissions possibles, de la violence économique dont ils hériteront ?"
Je crois que le film est à voir par les étudiants (+ 14 ans), afin qu'ils commencent à comprendre que le monde du travail où l'on vit, ce n'est plus un monde idéal.
L'enjeu principal, c'est bien le monde de l'entreprise. La vie de bureau avec ses codes et son théâtre. Ce sera un film qui les aidera à mieux comprendre le monde du travail qui les attend.
Du coup, c'est tout le lien mère-fille qui s'en trouve chamboulé. Et qui incite Anouk - mûre, certes, mais candide et pas encore l'adulte qu'elle croit être - à se lancer dans une action secrète, afin que justice soit rendue. L'heroïne va alléger un peu le climat.
Les enseignants devront tout d'abord présenter le thème aux élèves suivi d'un débat. Après faire voir la bande annonce, continuer le débat, afin de comprendre, par les réactions des étudiants, s'ils ont compris le message.
Ne pas oublier la vidéo de la jeune actrice (en haut).
Aller au cinéma voir le film en salles, si c´est. Et revenir sur le thème dans la classe. Après tout, il faut faire comprendre que l'adolescence est une partie de la vie heureuse pour la plupart des ados, mais que ça changera au moment où ils terminent sa licence à l'université et entrent dans la vie adulte à partir d'un stage dans une entreprise, de famille ou pas.
"La non-violence n'est pas un vêtement que l'on peut revêtir et enlever à notre guise. Elle se trouve dans le cœur et doit être une pièce inséparable de notre être"
Mahatma Gandhi
Chaque année le 16 novembre, la communauté internationale célèbre la Journée internationale de la tolérance avec des activités qui s'adressent à la fois aux établissements d'enseignement et au grand public.
La tolérance est la reconnaissance des droits universels de la personne humaine et des libertés fondamentales d'autrui. Les peuples se caractérisent naturellement par leur diversité ; seule la tolérance peut assurer la survie de communautés mixtes dans chaque région du globe.
Savoir +
L’Assemblée générale a instauré cette journée par sa résolution 51/95 du 12 décembre 1996, faisant suite à l'Année 1995 pour la tolérance proclamée par l'Assemblée générale des Nations Unies à l'initiative de la Déclaration de principes sur la tolérance de l’UNESCO adoptée en 1995.
"L’Organisation des Nations Unies est résolue à renforcer la tolérance en encourageant la compréhension mutuelle entre les cultures et les peuples. Cet impératif est au cœur de la Charte des Nations Unies ainsi que de la Déclaration universelle des droits de l’homme et est plus importante que jamais dans cette ère d'extrémisme violent et de radicalisme caractérisé par un mépris fondamental de la vie humaine."
"La tolérance est une idée parfois menacée, souvent minoritaire. Dans trop de pays dans le monde aujourd’hui, je constate la montée des logiques du repli et du rejet. Je constate l’instrumentalisation des crises migratoires, de la situation tragique des réfugiés ou des conflits armés, que l’on exploite pour attiser la haine de l’autre, stigmatiser les minorités et légitimer les discriminations. J’entends la montée de discours racistes et des stéréotypes sur les religions ou les cultures, où l’on explique que les peuples différents ne peuvent pas vivre ensemble et que le monde irait mieux si nous retournions aux temps anciens où les « cultures pures » vivaient entre soi, protégées des influences extérieures, dans un passé mythifié qui n’a jamais existé."
Irina Bokova, message 2016
L'éducation transforme les vies et elle est au cœur de la mission de l’UNESCO qui est de bâtir la paix, éradiquer la pauvreté et promouvoir le développement durable.
L'UNESCO considère que l'éducation est un droit humain pour tous, tout au long de la vie, et que l'accès à l’éducation va de pair avec la qualité.
Promouvoir des activités dans les collèges, lycées pour la Semaine de la Tolérance: expositions, vidéos, dans la bibliothèque scolaire. Inviter les parents, enseignants, étudiants;
Créer dans la classe un "Manifeste de la Tolérance" à distribuer dans le collège/ lycée, et faire publier sur le site scolaire, ou réseaux sociaux Facebook, Instagram, Google +
Écrire des tweets à faire publier sur Twitter à propos de la Tolérance.
Nous savons que les enseignants et les étudiants font très attention à toutes ces valeurs et participent avec enthousiasme à ces célébrations, en parlant dans les cours et en développant des activités pédagogiques, de façon à préparer les jeunes pour la Citoyenneté mondiale.