Il n'y a pas de problème, il n'y a que des professeurs
Jacques Prévert |
BlogSkidz is my blog for students in French Foreign Language. It aims to enhance the lessons using ICT and captivate the cultural curiosity of young students.
Il n'y a pas de problème, il n'y a que des professeurs
Jacques Prévert |
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"Alors qu’il traversait tranquillement la Manche en compagnie d’autres membres de sa famille, ce cachalot a été perturbé par les sonars d’un exercice militaire, a perdu ses repères et a remonté l'estuaire de la Seine pour venir finir ses jours dans la capitale, juste sous la cathédrale Notre-Dame."
Quoi ? Un cachalot sur les quais de la Seine? Il est là, étendu de tout son long, sur le quai de la Tournelle, dans le Ve arrondissement de Paris, à deux pas de la cathédrale Notre-Dame.
Vendredi matin,le 21 juillet, les Parisiens ont découvert un cachalot de 15 mètres, échoué sur une berge. Des scientifiques en tenue blanche s’activent autour du cétacé pour tenter de percer le mystère.
Les promeneurs du quai de la Tournelle n'en ont pas cru leurs yeux vendredi. Le cétacé paraît réel. Il ne pèse pas 30 tonnes mais mesure bien 15 mètres de long, comme un vrai.
Pour faire plus vrai que nature, le collectif d'artistes a d'ailleurs prévu un scénario pour accompagner l'œuvre. Des artistes déguisés en scientifiques vont s'affairer autour de la statue, comme s'ils autopsiaient le cétacé. Ils répondront aux questions du public sur les cachalots et pourquoi ils s'échouent.
Tout avait été savamment orchestré. Il n’y avait eu aucune fuite, une équipe de faux scientifiques mais de vrais comédiens étaient sur place aux aurores pour examiner un cachalot plus vraie que nature… Mais le cétacé échoué sous le pont de la Tournelle, à Paris, était en fait le sujet d’une vaste opération du festival d’art «Paris l’été», qui se tient jusqu’au 5 août.
Une sculpture grandeur nature d'un cachalot est venue s'échouer sur les bords de Seine, au pied de Notre-Dame, ce qui n'a pas manqué d'étonner les passants.
Et oui! Ça sentait mal. Autour de la scène se répandait une odeur âcre de poisson en décomposition.
« On espère être crus par le public »nous confie Bart Van Peel, directeur de Captain Boomer « mais à l’ère des smartphones les nouvelles courent très vite. Ce qui nous intéresse comme artistes », il continue, « est d’explorer la frontière entre la réalité et la fiction et en même temps faire réfléchir sur notre comportement vis à vis de la nature ».
"Il n'y a pas de message ou de marketing, c'est vraiment une œuvre d'art qui vise à provoquer des émotions", indique Bart Van Peel, un des artistes du collectif Captain Boomer.
"Ce qu'on veut faire, c'est repousser de nouvelles frontières entre le réel et la fiction, parce que c'est fantastique de retrouver cette expérience d'enfant. C'est la question que l'on se pose pendant toute sa vie : c'est quoi le réel, c'est quoi le faux ?"
L'animal marin était en réalité une œuvre en fibre de verre, installée sur les bords de Seine par le collectif d’artistes belges Captain Boomer. C’était l’histoire que les membres du collectif artistique belge Captain Boomer, déguisés en scientifiques de l’International Whales Association, racontent aux passants et touristes ébahis.
Un happening réalisé – avec brio – afin de sensibiliser les passants sur les bouleversements climatiques et les conséquences désastreuses de la surpêche.
Sur son site, le collectif explique que le cachalot constitue une "métaphore gigantesque du dérèglement de notre écosystème".
"Les gens sentent que leur lien avec la nature est déréglé. Le jeu entre la fiction et la réalité renforce ce sentiment de dérèglement",
Et le groupe mi-artiste mi-activiste n’en est pas à son premier coup d’essai. Le cachalot s’est déjà échoué à Anvers, Valence, Londres et plus récemment à Rennes, l’année dernière.
L’installation devrait être visible encore trois jours, à Paris, avant de reprendre la mer vers une autre ville. En tout cas, c’est une supercherie réussie qui a fait tomber dans le panneau bon nombre de Parisiens mais leur a surtout ouvert les yeux contre la surpêche.
Comme vous voyez, même en vacances on peut toujours apprendre! La surpêche et les changements climatiques, ce sont des thèmes très pertinents pour introduire dans un cours... à la rentrée!
Il y a de nombreux spectacles pour le jeune public. Inès Fehner avec L.aime L. et Thomas Quillardet qui met en scène la pièce de Tiago Rodrigues Tristesse et joie dans la vie des girafes enchantent petits et grands.
Du 13 au 30 juillet sous un chapiteau abrité par de grands et beaux platanes, à l'École communale Persil-Pouzaraque, Inès Fehner propose l'une de ses pièces, L.aime L., un très joli texte qu'elle joue avec un partenaire très doué, Valentin Poey. La mise en scène est signée François Fehner.
Résumé:
En face d'une salle de bains, un garçon, une fille. La baignoire (vide) est une bulle de rêve. Les miroirs ne disent pas toute la vérité. On parle beaucoup d'amour dans ce très joli texte, mais on voit aussi deux comédiens adultes incarner avec une vérité saisissante, deux enfants qui ont beaucoup de graves questions à se poser.
"C'est vif, fin, drôle, sensible. Évidemment, parfois les enfants spectateurs sont tellement pudiques que les franches questions et les situations les embarrassent. Mais on rit, on est touché et les adultes comme les plus jeunes font leur miel de ce très joli moment."
Tout commence par la découverte de Girafe, petite fille surnommée ainsi par sa maman récemment disparue. Du haut de ses 9 ans, elle met à jour un enchaînement aussi logique que chaotique : « l'homme qui est son père » est un artiste au chômage, il ne parvient pas à « mériter de l'argent », ce manque d'argent lui interdit la télévision câblée « qui n'est pas un luxe parce qu'il y a des chaînes comme Discovery Channel ». Continuer à lire
"Thomas Quillardet dresse la cartographie fluctuante de son monde et des représentations qu'elle en a. Les quatre acteurs font avancer ce conte sans morale qui multiplie lieux et personnages pour faire grandir l'enfant. Sans savoir si le monde est trop petit pour sa grande taille, Girafe fera fi des échelles pour aller dans son sens : celui d'une vitalité apaisée, d'une confiance retrouvée où tristesse et joie se mêlent et fondent l'existence..."
Tristesse et joie dans la vie des girafes de Tiago Rodrigues, traduction Thomas Quillardet, est publié aux éditions Les Solitaires intempestifs.
Résumé:
"Girafe est une petite fille de 9 ans, c’est sa mère qui lui a donné ce nom, car elle est grande. Un peu sur le modèle de Candide, elle va de rencontre en rencontre, en traversant une Lisbonne dévastée par la crise économique. Elle est accompagnée par son ours en peluche suicidaire : Judy Garland."
En exposant à l'église des Célestins, Ronan Barrot choisit de tenir compte du cadre. Toujours sur le fil – ambiguïté du sens, ambivalence du ton – le peintre aiguise le paradoxe du lieu qu'il investit. Désacralisée, cette église porte néanmoins sa mémoire et continue de poser des interdits. Les braver, en jouer... ? A lire ici
La Tortue Rouge de Michael Dudok de Wit (2016) dont je vous ai parlé le dernir post, sera projectée, précédée d'un court-métrage de la série Les petits métiers de Kinshasa de Sébastien Maître (3'30 min)
La Tortue Rouge - The Red Turtle - est un film d’animation sans dialogue qui raconte l’histoire touchante d’un homme échoué sur une île tropicale déserte qui forge une relation avec une tortue géante.
Résumé:
Un homme, rescapé d'un naufrage, se retrouve seul sur une île tropicale. Après avoir découvert le lieu, le naufragé organise sa survie. Observé par les crabes et se nourrissant de fruits, l'homme apprivoise son environnement. La végétation de l'île lui permet bientôt de se construire un radeau. Mais ses multiples tentatives pour quitter le lieu sont empêchées par une force sous-marine qui s'en prend à son embarcation. L'homme découvre bientôt que l'animal qui a détruit son esquif est une tortue à la carapace rouge...
À travers l’histoire d’un naufragé sur une île déserte tropicale peuplée de tortues, de crabes et d’oiseaux et qui finira par se lier d’amitié avec une tortue géante. La Tortue rougeraconte les grandes étapes de la vie d’un être humain.
La Tortue rouge est un film d’animation sorti en France le 29 juin 2016. Le film est le fruit d’un co-production internationale entre le Studio Ghibli (Japon), Wild Bunch (Allemagne) et Why Not Productions (France).
Il a été réalisé par Michael Dudok de Wit, néerlandais. Isao Takahata, réalisateur de chefs-d’œuvre comme Le Conte de la princesse Kaguya,est également intervenu pour superviser le projet et donner ses conseils.
La Tortue Rouge a ouvert le Festival d'Annecy 2016. Le réalisateur néerlandais, notamment connu pour avoir réalisé Le Moine et le Poisson et Père et Fille, signait ici son premier long métrage.
Un homme, rescapé d’un naufrage, se retrouve seul sur une île tropicale. Le naufragé tente alors d’organiser sa survie.
Le point de départ du film est une tempête en mer, où apparait un homme luttant contre la frénésie des flots.
Lorsque la mer, enfin calme, dépose son corps épuisé sur une île déserte, on devine un scénario en forme de survie. La lutte entre l’homme et la nature pour quitter l’ile.
Il fabrique un radeau de fortune pour s’enfuir. Mais la nature déjoue sa volonté de Sisyphe dix fois, cent fois…
Puis, porté par ses instincts, il apprend à découvrir son environnement, tirer profit de ses atouts. L’ile devient alors un lieu de vie où l’homme ne fait plus qu’un avec la nature.
Michael Dudok de Wit est un auteur d'une sensibilité énorme: Le moine et le poisson, Père et filleet La tortue rouge traitent d'une relation humaine: comment s'arranger avec les contraintes du monde, comment vivre avec l'autre, comment vivre ses désirs. Si les films de Michaël Dudok de Wit déclenchent autant d'enthousiasme, c'est sans doute parce qu'ils touchent, mentalement, physiquement, spirituellement, au coeur de l'être humain.
Il faut savoir qu’il a fallu quasiment dix ans à Michaël Dudok De Wit pour écrire, dessiner et tourner La tortue rouge. Le résultat? Le meilleur film d’animation de l’année 2016.
La particularité de ce film d’animation est qu’il est sans parole. Seul quelques cris sortent de la bouche des protagonistes. A aucun moment l’ennui ne prend le dessus. Le silence des personnes constitue même un atout puisque cet aspect renforce le film.
À travers l’histoire d’un naufragé sur une île déserte tropicale peuplée de tortues, de crabes et d’oiseaux, La Tortue rougeraconte les grandes étapes de la vie d’un être humain.
Le film révèle l’homme à la nature et inversement, cette réciprocité étant matérialisée par les visions récurrentes du héros. Celle de la famille est certainement l’une des plus touchante et des plus poétiques.
La Tortue Rose est en Blu-ray depuis 2016. Il s'agit d'un coffret «prestige» et comprend le Blu-ray, le DVD, un artbook sur l'univers ainsi que le CD de la bande-originale du film.
Le coffret comprendra également quelques bonus sur les coulisses de la production du film, notamment un documentaire qui explique la manière dont les dessins ont été animées.
Activités:
La Tortue Rouge, un long-métragre animation à revisiter dans vos cours de langues à la rentrée 2017.
Les enseignants devront tout d'abord présenter le thème aux élèves suivi d'un débat. Après faire voir la bande annonce, continuer la conversation avec les étudiants afin de comprendre, par leurs réactions s'ils ont compris le message: nature-homme.
Passer le film (trois/ quatres cours) suivies d'activités pédagogiques préparées d'avance
Demander l'aide des professeurs Dessin et Multimédia: création d'une bande dessinée suivie de l'animation de la même.