Il n'y a pas de problème, il n'y a que des professeurs
Jacques Prévert |
BlogSkidz is my blog for students in French Foreign Language. It aims to enhance the lessons using ICT and captivate the cultural curiosity of young students.
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C’est reparti pour la festive saison de Noël avec ses clochettes, ses guirlandes et le typique "Ho ho ho ! " du père Noël. Le père Noël est l’un de nos symboles culturels les plus populaires qui soient associés au sourire et au rire. Et les représentations du rire du père Noël dans la culture populaire nous en disent long sur les pièges et les promesses de l’humour, ainsi que sur les liens pas si évidents entre l’humour et le rire.
À part le père Noël il y les traditions. Noël arrive! Le froid et la neige couvrent l'Europe. Chez nous, plutôt la pluie. Mais les familles se réunissent, venant de tant de pays, pour les fêtes de Noël à la maison.
la bûche de noel
via Google Images
Il y a des traditions différentes, c'est sûr!La bûche de noëlen France, typique! Les belles recettes traditionnelles font briller les yeux... de gourmandise. Bien estive, la cuisine de Noël! Une cuisine d'hiver faite de plats chauds, de fruits secs et d'épices. Et des desserts! Bien sûr!
Oh! Des gâteaux et des gâteaux! La cuisine de Noël, on s'en délecte des semaines à l'avance !
crédits: Eminza
La magie de Noël brille dans les yeux des enfants. Tout se conjugue en de nombreuses joies et tendresses. Les parents, les grand-parents et la magie du Père Noël pour les plus petits!
Grands ou petits, nous succombons tous au charme de Noël. Une joie envahit nos maisons et nos rues, celle que soulève la magie de l’enfance, que les adultes retrouvent et que les plus jeunes découvrent émerveillés.
via Google Images
Ainsi, au fil des générations, nous continuons à croire au père Noël et, chaque année, des millions de lettres lui sont adressées (1,26 millions en France) dans l’espoir d’un souhait accompli.
De tout coeur je vous souhaite une fête très affectueuse en famille. Et on se revoit peu avant l'an 2023 ?!
Et dans quelques jours, Noël. Et un réveillon de Noël sans bûche ? Inconcevable !C'est un peu comme les Rois sans la Galette des Rois dont j'en ai parlé déjà.
Commençons alors par la tradition de la Bûche de Noël et son histoire.
Savoir +
La bûche de noël est un usage qui existait surtout dans les pays du Nord. C’était la fête du feu, le Licht des anciens Germains, le Yule Log, le feu d’Yule des forêts druidiques, auquel les premiers chrétiens ont substitué cette fête de sainte Luce dont le nom, inscrit le 13 décembre au calendrier et venant du latin lux, lucis, rappelle encore la lumière.
Il arrivait, quelquefois, que les pauvres gens ne pouvant se procurer des bûches convenables pour la veillée de Noël, se les faisaient donner.
« Beaucoup de religieux et de paysans recevaient pour leurs feux des fêtes de Noël un arbre ou une grosse bûche nommée tréfouet ».
Léopold Bellisle
La bûche de Noël était un usage très répandu dans presque toutes les provinces de France. Voici, d’après Cornandet, le cérémonial que l’on suivait dans la plupart des familles : « Dès que la dernière heure du jour s’était fondue dans l’ombre de la nuit, tous les chrétiens avaient grand soin d’éteindre leurs foyers, puis allaient en foule allumer des brandons à la lampe qui brûlait dans l’église, en l’honneur de Jésus. Un prêtre bénissait les brandons que l’on allait promener dans les champs. Ces brandons portaient le seul feu qui régnait dans le village. C’était le feu bénit et régénéré qui devait jeter de jeunes étincelles sur l’âtre ranimé.
Bûche de Noël
via Femme Actuelle, Le Mag
Origines:
Le tréfeu, le tréfouet que l’on retrouve sous le même nom en Normandie, en Lorraine, en Bourgogne, en Berry, etc., c’est, nous apprend le commentaire du Dictionnaire de Jean de Garlande, la grosse bûche qui devait, suivant la tradition, durer pendant les trois jours de fêtes. De là, du reste, son nom : tréfeu, en latin tres foci, trois feux.
Nous allons raconter ce que la bûche de Noël offrait de particulier en Berry, en Normandie, en Provence et en Bretagne.
En Berry, elle s’appelle cosse de Nau – cosse signifiant souche, et Nau signifiant Noël, ce mot étant employé par nos pères dans ce sens : « Au sainct Nau chanteray / Car le jour est fériau. Nau ! Nau ! Nau ! / Car le jour est fériau » – et quelquefois tréfoué, trouffiau, trufau (trois feux). Les forces réunies de plusieurs hommes sont nécessaires pour apporter et mettre en place la cosse de Nau, car c’est ordinairement un énorme tronc d’arbre destiné à alimenter la cheminée pendant les trois jours que dure la fête de Noël. A l’époque de la féodalité, plus d’un fief a été donné, à la charge, par l’investi, de porter, tous les ans, la cosse de Nau au foyer du suzerain.
Voici en quels termes Marchangy (1782-1826) parle de cet usage en Normandie : « Le père de famille, accompagné de ses fils et de ses serviteurs, va à l’endroit du logis où, l’année précédente, à la même époque, ils avaient mis en réserve les restes de la bûche de Noël. Ils rapportent solennellement ces tisons qui, dans leur temps, avaient jeté de si belles flammes à l’encontre des faces réjouies des convives. L’aïeul les pose dans ce foyer qu’ils ont connu et tout le monde se met à genou en récitant le Pater.
Les Provençaux apportaient au foyer le joyeux cariguié, ou vieux tronc d’olivier choisi pour brûler toute la nuit ; ils s’avançaient solennellement en chantant les paroles suivantes :
Cacho fio. Cache le feu (ancien).
Bouto fio. Allume le feu (nouveau)
Dieou nous allègre. Dieu nous comble d'allégresse
Le plus ancien de la famille arrosait alors ce bois, soit de lait, soit de miel, en souvenir de l’Eden, dont l’avènement de Jésus est venu réparer la perte, soit de vin, en souvenir de la vigne cultivée par Noé, lors de la première rénovation du monde. Le plus jeune enfant de la maison prononçait, à genoux, ces paroles que son père lui avait apprises : « O feu, réchauffe pendant l’hiver les pieds frileux des petits orphelins et des vieillards infirmes, répands ta clarté et ta chaleur chez les pauvres et ne dévore jamais l’étable du laboureur ni le bateau du marin. »
Frédéric Mistral (membre de l’Académie marseillaise) ète nous conte alors une légende charmante, celle de la Bonne Dame de Noël qui s’en va dans les rues, chantant les Noëls de Saboly à la gloire de Dieu, suivie par tout un cortège de pauvres gens, miséreux des champs et des villes, gueux de campagne,., accourus dans la cité en fête.
« Et vite alors, tandis que la bûche s’éteignait peu à peu, lançant ses dernières étincelles, les braves gens rassemblés pour réveillonner ouvraient leurs fenêtres, et la noble chanteuse leur disait : Braves gens, le bon Dieu est né, n’oubliez pas les pauvres ! Tous descendaient alors avec des corbeilles de gâteaux et de nougats – car on aime fort le nougat dans le Midi – et ils donnaient aux pauvres le reste du festin ».
Bûche de Noël (origine et histoire)
extrait
A lire tout l'article de La France Pittoresque ici
Revenons à la Bûche de Noël, cette fois-ci bien plus moderne! Voici comment, avec fierté, vous pourrez poser votre bûche sur la table en disant « c’est moi qui l’ai fait ». Chocolatées, glacées, fruitées... On préfère fruitées, la bûche de Noël aux pralines roses.
1. Le biscuit : Préchauffez le four à 210°C (thermostat 7). Fouettez les 4 jaunes d'oeufs avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajoutez la farine tamisée et le beurre fondu. Montez les blancs d'oeufs en neige avec le sel et incorporez-les à la préparation précédente. Étalez la pâte sur une plaque recouverte de papier cuisson beurré. Enfournez 10 minutes.
2. A la sortie du four, faites glisser le biscuit sur le plan de travail. Roulez-le encore chaud dans son papier et laissez refroidir.
3. Faites fondre les deux chocolats cassés en morceaux au bain-marie. Versez la crème liquide chaude en trois fois, puis le beurre. Mélangez jusqu'à obtenir une ganache lisse. Laissez refroidir puis réservez 1 heure au réfrigérateur. Montez ensuite cette ganache au fouet électrique, comme pour une chantilly.
4. Déroulez le biscuit, badigeonnez du sirop d'érable mélangé au rhum. Tartinez-le de ganache. Parsemez de quelques pralines et roulez à nouveau. Enveloppez la bûche de film alimentaire en serrant bien. Réservez 2 heures au réfrigérateur.
5. Retirez le film puis recouvrez toute la surface de la bûche du reste de ganache. Coupez proprement chaque extrémité. Parsemez du reste de pralines. Réservez au moins 2 heures au frais avant de servir.
source: Le Figaro| Madame
Mmm! Ça me paraît délicieuse! J'espère que ça vous plaira. Vous me dites après.
Activités?
Mais non! Voyons! Vous êtes en vacances! Chanceux! Les étudiants portugais ne seront en vacances qu'en fin de journée.