Il n'y a pas de problème, il n'y a que des professeurs
Jacques Prévert |
BlogSkidz is my blog for students in French Foreign Language. It aims to enhance the lessons using ICT and captivate the cultural curiosity of young students.
Il n'y a pas de problème, il n'y a que des professeurs
Jacques Prévert |
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Lorsqu’on dit grandes inventions, on pense à Gutenberg, Edison, Pasteur, Lépine, Poubelle, Papin, Jobs... La liste est longue et souvent exclusivement masculine !
Non que les femmes n’ont rien inventé mais leurs découvertes ont bien souvent été passées sous silence voire, dans le pire des cas, spoliées par ces messieurs.
Objectif?
Montrer que les femmes ont autant révolutionné notre vie de tous les jours que le monde scientifique.
Pourtant, notre vie quotidienne est truffée d’inventions de femmes épatantes, et cet album revient avec humour et inventivité sur quelques-unes d’entre elles.
Elizabeth Magie Phillips a créé «Le jeu du propriétaire foncier», l’ancêtre du Monopoly. Eh! Oui! Le Monopoly, le lave-vaisselle, le périscope sous-marin, le canot de sauvetage... Tous ces objets ont été inventés par des femmes.
Qui pourrait dire qui est à l’origine du périscope ou de la vitre antireflet ? Monopoly, Kevlar, Wifi, essuie-glaces mais aussi les couches jetables et le lave-vaisselle, toutes ces découvertes indispensables à notre vie courante sont l’œuvre de femmes déterminées à améliorer la vie de leurs contemporains. Parfois, malheureusement, en étant obligées de se faire passer pour des hommes afin de développer leurs systèmes..
Elles s'appellent Hedy, Marion, Sarah, Ángela… Elles ont révolutionné notre quotidien, en inventant une multitude d’objets devenus indispensables: couches jetables, lave-vaisselle, mais aussi monopoly, essuie-glaces ou périscope…
Qui se douterait ainsi que Hedy Lamarr, star d’Hollywood dans la première moitié du XXe siècle fut aussi, avec le compositeur George Antheil, à l’origine d’un système de codage, qui donnera naissance au wi-fi, au bluetooth et au GPS?
Quinze histoires de remarquables inventions, et des femmes épatantes qui les ont imaginées.
Des ingénieures, des actrices, des chimistes, des infirmières, des chercheuses, à une époque où l’homme était, bien souvent, le seul créateur. L’histoire des grandes inventions nous le prouve.
Elle a une écharpe immense, un gros chapeau et une épaisse robe. Mais rien à faire. La jeune femme gèle sur son vieux tacot. Heureusement pour elle, Margaret A. Wilcox va lui apporter un vent de chaleur. C’est elle, en 1893, qui conçoit «un mécanisme qui redirige vers l’habitacle l’air chaud produit par le moteur». L’ancêtre du chauffage pour les voitures.
Qui se rappelle que l’américaine Marion O’Brien Donovan fut l’inventrice des couches jetables? Que Katharine Burr Blodgett, première femme à obtenir un doctorat de physique à l’université de Cambrdige, imagina le verre antireflet? Ou encore que Mary Anderson confectionna le premier essuie-glace?
Le quotidien nous rappelle leur vie et leur génie. Mais qui sont-elles? Comment ont-elles eu ces idées?
Les auteurs:
Les deux auteurs ibériques Luciano Lozano et Aitziber Lopez, nous présentent ici une quinzaine de trouvailles, des plus 'futiles' au plus 'sérieuses'.
Grâce au dessin élégant, joyeux et délicatement vintage du catalan Lozano, l’autrice espagnole Aitziber Lopez (docteure en chimie et chercheuse en biomatériaux) rend justice à ces inventrices d’objets révolutionnaires.
Enfants dès 6 ans, peut aussi bien être lu pas les petits que les grands. Destinées aux enfants dès l’âge de raison, les pages aérées et simples apportent toutes les explications nécessaires à la compréhension des petits.
De plus, des anecdotes amusantes, très utiles à la mémorisation, ne manqueront pas d’apporter un surplus de culture générale à l’adulte lecteur !
Les textes sont aussi fins que les illustrations, claires et colorées. Le message est entendu: ce livre est à la portée de tous.
Les inventrices et leurs inventions se dévore comme un roman d’aventures. Chaque page découvre un nouvel univers, rempli d’anecdotes et d’histoires (extra)ordinaires.
La Professeure GSouto
05.04.2019
sources :
Les Éditions des Éléphants | Le Figaro/ Langue française
Il y a 194 ans naissait Julie-Victoire Daubié, la première femme à avoir obtenu le baccalauréat en France. Julie-Victoire Daubié est devenue titulaire du baccalauréat à l'âge de 37 ans en 1861 à Lyon. Elle a d'ailleurs été saluée pour ses bonnes capacités en latin.
Elle symbolise la ténacité dans la lutte pour la reconnaissance de nombreux droits aux femmes, mais également le combat pour l’accès à l'enseignement et à une formation professionnelle efficace.
Google Doode 194e anniversaire de Julie-Victoire Daubié
Google rend hommage à Julie-Victoire Daubié avec un Doodle ce lundi, le 26 mars 2017, le jour de son anniversaire il ya 194. ans, puisqu'elle est la première femme à avoir obtenu le baccalauréat.
Savoir +
Quel destin pour cette petite dernière d'une famille de huit enfants, née le 26 mars 1824 à Bains-les-Bains, dans la campagne vosgienne constellée de forges.
Après la mort de son père, elle a à peine 20 mois, c'est son frère Joseph, prêtre, qui complète l'éducation reçue à l'école. Elle apprend vite à lire, écrire, compter mais aussi le latin et le grec, grâce à sa mère.
A Epinal, le 31 août 1844, elle décroche, à 20 ans, le brevet de capacité à tenir une classe, le seul diplôme auquel les femmes peuvent alors prétendre. Rien ne leur interdisait formellement de passer le bac, mais personne n'y aurait songé ! Sauf Victoire, qui devient perceptrice pour enfants dans plusieurs familles de l'Est, avant de se rêver un destin plus grand.
Elle s'installe à Paris, sur les Champs-Elysées. Suit des cours de sciences naturelles, puis devient journaliste économique. En 1858, un concours organisé par l'Académie impériale des sciences et belles-lettres de Lyon attire son attention.
Le sujet? Rechercher les « meilleurs moyens pour élever le salaire des femmes à l'égal de celui des hommes lorsqu'il y a égalité de service ou de travail ». Le jury est conquis par sa copie : elle empoche le premier prix et la récompense de 800 francs, avec laquelle elle s'achète une maison dans sa région natale.
Elle avait étudié zoologie avec l'un de ses frères qui était prêtre et avait complété sa formation par des études autour des mammifères et des oiseaux, en zoologie, au Muséum national d'histoire naturelle de Lyon en 1953.
Si sa formation en zoologie lui a été accordée rapidement, son inscription au bac a été une autre affaire. Elle a demandé à passer l'examen durant dix années en vain avant de finalement être acceptée.
L'université de Paris lui avait notamment rétorqué que "les femmes (n'avaient) pas besoin de ça". Grâce à sa persévérance, elle avait finalement obtenu une autorisation spéciale pour passer le baccalauréat, qui était alors réservé aux hommes.
Mais elle n'a pas attendu de passer cet examen pour travailler et enseigner et ce dès 1844. Alors âgée de 20 ans, elle passait en effet le certificat de capacité.
Elle est ensuite devenue licenciée de littérature mais aussi une journaliste renommée tiendra des conférences et se battra pour les droits des femmes, notamment pour leur accès à l'enseignement et la formation.
Julie-Victoire Daubié a même entamé une thèse de doctorat sur la condition de la femme dans la société romaine. Malheureusement, victime de tuberculose, elle s'éteindra à 50 ans en laissant son travail inachevé.
Parmi celles qui, dans l’Histoire, ont porté haut la voix des femmes, il est de coutume de citer la révolutionnaire Olympe de Gouges (1748-1793), l’auteure George Sand (1804-1876) et la philosophe Simone de Beauvoir (1908-1986). Mais, quoique plusieurs écoles en France portent son nom, Julie-Victoire Daubié reste injustement ignorée.
Elle fut pourtant une pionnière, en lutte contre l’ordre social issu de l’Ancien Régime, pour l’accès des femmes à l’enseignement, au droit de vote et à l’égalité des salaires. Elle s’est éteinte en 1874, exactement cinquante ans avant que garçons et filles deviennent enfin égaux devant l’examen du baccalauréat !
Alors que l’Europe vibre au rythme du ballon rond et de l’Euro 2016, voilà la nouvelle campagne #CommrUneFille. La campagne a débutée en 2014, et a fait bouger les lignes et les stéréotypes quant à la place des femmes et des filles dans notre société. Preuve en est, les spots précédents ont été visionnés plus de 200 millions de fois.
#CommeUneFille, après deux vidéos en deux ans qui ont généré plus de 200 millions de vues, Always remet ça cette année avec un spot qui a pour but d'aider les jeunes filles dans leur puberté. Une période qui n'est, nous le savons, jamais très facile. Pour cela, l'enseigne a axé sa campagne sur le thème du sport.
Savoir +
Ce choix, pourquoi? Parce que d'après l'Etude Always sur la Confiance et la Puberté, 41% des jeunes filles décident d'arrêter leurs activités sportives à la fin de la puberté, c'est-à-dire vers 17 ans.
De même, plus de deux tiers d'entre elles pensent que le sport n'est pas fait pour elles et environ 50% estiment tout bonnement que la société ne les encourage pas à en faire.
Mais on sait tout comment c'est faux. Les athlètes olympiques au féminin sont de plus en plus. Et on en parle beaucoup.
Pour toucher un maximum de filles, Always a décidé d'appeler toutes les jeunes filles à participer elles aussi à la campagne. Et comment?
Mais bon, pour contrer cette tendance, Always (une marque de pub) a fait appel à un grand nom du foot féminin français, Laure Boulleau. La footballeuse du Paris Saint-Germain et de l'équipe de France tombée dans le football depuis toute petite, a été choisie comme le visage de l'initiative en France. Un bel exemple pour toute la jeune génération.
"Je pense que les filles qui font du sport ont plus confiance en elles, et c’est pourquoi je suis fière d’être l’ambassadrice de la campagne Always #CommeUneFille et d’encourager les jeunes filles à ne pas abandonner le sport."
Laure Boulleau
Laure n'a pas tort. Des études citées par la marque prouvent bien que la pratique d'une activité sportive, à n'importe quel niveau, permet aux ados d'augmenter leur assurance.
Mais surtout prêtons hommage à 'La Divine' Suzanne Lengler. Suzanne Lenglen est une légende du sport féminin en général, et du tennis en particulier. Parce qu'elle est la première femme et qu'elle n'a pas de prédécesseur.
Google a célébré son 117e anniversaire d'un Doodle magnifique, le 25 mai dernier.
"Prenez une photo, enregistrez une vidéo ou tweetez un message avec le hashtag #CommeUneFille pour affirmer votre soutien et donner envie aux adolescentes du monde entier de continuer le sport."
Dès le 1er juillet, l'enseigne propose des activités sportives gratuites grâce à une offre disponible dans les paquets de leurs produits. Une façon de les encourager encore plus à tester de nouvelles pratiques et ainsi leur prouver que "rien ne les arrête".
Voilà. Allez les jeunes 'bleues' au sport! Ça fait du bien au corps, ça relaxe l'esprit et au collège ou lycée, vous vous sentirez plus à l'aise entre copains.
Depuis 1990, la Journée marque également l'anniversaire de l'adoption la Déclaration et de la Convention relative aux droits de l'enfant.
Aller + loin:
Environ un milliard d’individus dans le monde n’ont pas reçu d’éducation ou ont quitté l’école dans les quatre premières années de leur scolarité. Presque les deux-tiers sont des femmes et des filles (Unterhalter, 2009). Même si le nombre d’enfants qui ne sont jamais allés à l’école décroît, on estime que 77 millions d’enfants, dont 55% de filles, ne reçoivent toujours pas d’éducation de quelle forme que ce soit (UNESCO, 2008, 61).
Ces enfants viennent à une écrasante majorité des communautés les plus pauvres de chaque pays et des pays ayant une longue histoire chargée de guerres. Dans de nombreux pays, les enfants s’inscrivent à l’école mais soit ne sont pas à même d’y aller régulièrement, soit s’arrêtent à la fin du primaire – ne pensons même pas au secondaire – soit enfin n’y apprennent pas grand-chose d’utile.
Les femmes représentent les deux tiers des 776 millions d’adultes, de 15 ans et plus, que l’on estime ne pas avoir reçu d’éducation (UNESCO, 2009, 274). L’échelle de cette injustice et les inégalités qui en découlent ont donné lieu à de nombreuses actions en partenariat d’organisations nationales et internationales.
d'après UNGEI
Activités:
Faire savoir/ apprends aux élèves les Droits de l'Enfance. Les faire travailler sur chaque droit;
Discussion en classe;
Demander d'ajouter un autre droit que les élèves trouvent essentiel, à leur avis.
Il faut respecter les Droits de l'Enfant, d'une fois pour toutes! Il faut protéger tous les enfants! L'éducation peut beaucoup changer! A nous de passer le message.